Monique
Prignon est née à Uccle en 1954 et vit actuellement à
Ottignies. Peintre autodidacte au départ, elle a suivi et terminé
le cycle de 7 années « discipline peinture » à l'Académie des
Beaux-Arts de Wavre, atelier dirigé par le peintre Dominiq
Fournal, dans le but de consolider son approche et ses
techniques. Elle suit actuellement les ateliers de gravure et
lithogravure au Rhok à Etterbeek (professeurs Rudolf Broulim
et Hans Van Dijck). La carrière de cette artiste
n'est pas très longue, sa première exposition remontant à 1997.
Elle est cependant peu commune : Lauréate au concours « Oasis
» (1998), à la ville d'Antoing (2001), au Prix des Arts de Woluwe-Saint-Pierre
à quatre reprises, au Prix des Arts de la Province de Brabant
wallon (2003), au Prix international « Les Ambassadeurs » (2003),
elle a été sélectionnée par le jury mis en place par la Province
du Hainaut pour la promotion des artistes (expo à Charleroi en
février 2004). Quelques dizaines d'expositions d'ensemble ou personnelles
on largement contribué au succès grandissant qu'on lui connaît
aujourd'hui. Parmi ces dernières, il nous plaît bien sûr de citer
sa première exposition à la Pommerage (mars 2002), mais aussi
sa participation à l'exposition organisée par la Galerie de Prêt
d'ouvres d'Art au Musée d'Art Contemporain, salle Allende, sous
la tutelle de l'U.L.B.(2002), son installation « Visages du Monde
» à l'exposition organisée au Hangar à Ballon de Louvain-la-Neuve
(2003), et son exposition personnelle parrainée par Maxime
Longrée à la Maison du Hainaut à Charleroi (février 2004).
En janvier 2004, la revue Tempo Medical lui consacrait un superbe
article ainsi que sa page de couverture, et l'on retrouve de plus
en plus ses ouvres dans les collections d'amateurs éclairés. Ses
tableaux naissent de l'intuition, et elle aime à dire « .le
primordial pour moi est d'amener le spectateur à suivre sa propre
sensation, de laisser son être entrer en vibration comme sous
l'empreinte de la musique ou de la poésie ». Une amie, Christine
Roux, écrivait sur elle en janvier 2004 : « Instinctivement,
sans cadre et sans modèle, Monique Prignon est
allée à la recherche des traces laissées par le temps. Ses explorations
picturales l'ont amenée à utiliser différents supports et matières
et c'est ce voyage qui, en laissant des empreintes au travers
d'éléments naturels, gravier, sable, terre, pigments, a ancré
ses toiles dans la vie.Mais d'un autre voyage, plus solitaire
et (plus encore) à l'écoute du monde, va émerger une peinture
tout à fait essentielle pour l'artiste. Plongeant dans ses émotions
les plus profondes et les plus anciennes, elle va donner naissance
à une peinture vibrante, exempte de superflu, tendue vers la quête
du sens de la vie ». En ces temps où tant d'improvisateurs
font illusion, il nous faut nous incliner devant le métier de
cette jeune artiste qui satisfait le technicien et enchante l'amateur
averti. Un regard posé sur son ouvre nous rappelle inévitablement
Albert Gleize lorsqu'il nous disait : « Il
n'est pas d'ouvre d'art vraie qui ne trouve sa justification et
son sens dans les besoins physiques et métaphysiques de l'homme
». De plus en plus nombreux sont ceux qui pensent que Monique
Prignon n'a pas fini de faire parler d'elle, et qu'elle
compte déjà au nombre de ceux et celles qui honorent à la fois
leur pays et leur art. Nous sommes heureux de compter au nombre
de ces derniers.
Expositions
à la Pommerage en mars 2002 et avril 2004.