Peintre et sculpteur d’origine
française, Brigitte de la Horie est née le 18/06/1952
Diplômée en arts graphiques, elle a poursuivi sa
formation dans diverses académies et ateliers de peinture.
Cette artiste tire, depuis toujours, l’essentiel
de son inspiration dans la nature à laquelle elle se ressource
régulièrement. Elle a pratiqué pendant 10
ans le Kendo, art martial majeur japonais, qui lui a fait découvrir
le geste net, fort, tranchant, l’alternance du vide et du
plein, de la matière et de la non-matière
Initialement figurative, elle couche sur papier une peinture acrylique
vigoureuse et spontanée.
Privilégiant ensuite la découverte des régions
désertiques et volcaniques (Etna, El Teide, Vulcano, Stromboli,
Vésuve, Lanzarote,…), elle en rapporte inspiration
et matières, curieusement omnicolores, qui apportent la
troisième dimension à l’acrylique couchée
sur toile et non encadrée : le résultat peut se
lire en fractales successives des sensations laissées par
ces espaces majestueux, à la fois inquiétants et
paisibles.
Au décès de son père, André de la
Horie, elle prend le relais de ce dernier, sculpteur réputé.
Elle alterne peinture et sculpture, au gré de ses états
d’âme. Elle privilégie, ici aussi, les matériaux
spontanés, d’application immédiate : le bois,
le fer, la pierre.
L’évolution récente vers le bois calciné,
alternant avec le fer oxydé, donne naissance à des
ensembles inattendus.
«
Un art essentiel par la spontanéité la plus instinctive
et la plus immédiate. L’artiste part d’un contact
direct avec la nature et ne s’en détache jamais,...sans
nuire à la fraîcheur de la sensation. »
(Jacques Henrard)
«
Une artiste qui ne manque pas de ressources inventives...travaille
l’acrylique et l’aquarelle avec un égal bonheur,
tout en nuances et en tendresse. Un trait dominant dans cette
oeuvre : la poésie. » (Anita Nardon)
«
...peintures qui se caractérisent par une écriture
fougueuse où la spontanéité est primordiale.
Ses acryliques traduisent un sentiment profond où domine
la valeur expressive... » (Martine Hougardy)
«
... L’art de Brigitte de la Horie repose sur l’instinct
et la méditation. Il n’y est nullement question de
lignes, de dessins, de contours ou d’effets lumineux. Il
suffit à l’artiste de remuer ses souvenirs et de
jeter sur la toile la multitude de ses émotions. Des cris
de colère, des soupirs, des plaintes, des éclats
de rire... Toutes ces choses nous font rêver à des
forces cosmiques, telluriques donnant à l’oeuvre
une dimension mystérieuse et intemporelle, où brusquement
un impressionnant silence ferait irruption. Mais à côté
de la peinture, l’artiste s’adonne aussi à
la sculpture, manipulant avec force métal oxydé,
bois calciné, terre cuite et pierre éternelle, formes
géométriques ou arrondies souvent montées
sur tiges de fer. Le travail est vigoureux et hors du temps, exprimant
la pérennité de la matière et le point de
rencontre entre le passé et le présent. A propos
de cet ensemble inattendu, on peut dire qu’il est révélateur
d’une personnalité peu banale, à la fois inquiétante,
ardente et paisible. »
(Stéphane Rey et Colette Bertot, l’Echo du 8 février
2002)
Expo
à la Pommerage du 9 au 17 septembre 2000, et du 14 février
au 6 mars 2004.