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Yernaux,
Roger |
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Très
jeune, Roger Yernaux s'intéresse à la peinture,
initié par le peintre perwézien Jean Flesch.
Après ses études, il s'inscrit à l'Académie d'Ixelles et y fait
3 ans de nature morte avec le professeur Edmond Duchêne
d'Ohain. Vers 1972, il fait la connaissance d'Albert Leclercq,
excellent peintre ardennais et grand admirateur de Raty,
qu'il accompagne de nombreuses années pour peindre les petits
villages qui bordent les rives de la Semois. En même temps, il
suit les cours de modèle vivant à l'Ecole des Beaux-Arts de Wavre
où il fait la connaissance du peintre François Charlier
avec lequel il parcourt le Brabant wallon, le chevalet sur l'épaule.
Il fréquente ensuite à l'Académie de Boitsfort l'atelier du peintre
Vandendriessche pendant 2 ans, et ensuite celui
du peintre Vouyiouklis pendant 4 ans.
On peut dire de Roger Yernaux qu'il est un peintre
figuratif, malgré une tendance à la synthétisation. Lorsqu'il
se trouve face à son chevalet, il laisse libre cours à son imaginaire.
Les émotions ressenties à l'occasion de telle ou telle balade,
et enfouies au plus profond de son coeur, fusent alors, exprimées
par des couleurs tantôt subtiles, tantôt plus affirmées mais jamais
outrancières. Un seul regard porté sur l'ensemble des oeuvres
de ce grand artiste nous fait prendre conscience de l'étonnante
richesse de sa palette, et si nous devions le définir d'une formule
lapidaire, nous lui attribuerions sans conteste le qualificatif
de « coloriste ».
Les sujets sont variés, souvent légèrement teintés d'agréables
accents désuets. L'oeuvre de Roger Yernaux invite
à la rêverie et nous ramène aux joies simples de la vie. Tout
y est harmonie, et il s'en dégage une impression de tranquillité
et de paix.
Peu importe le temps : sous la pluie ou le soleil, dans l'air
frais du matin ou celui, plus lourd, qui annonce l'orage, laissons-nous
guider par ce grand poète de la nature. Redécouvrons avec lui
les sentiers de notre roman pays, les rivières ardennaises, les
grands horizons et le ciel immense du plat pays. Laissons-nous
aussi aller à la flânerie sur les marchés ou les digues de mer
et, pourquoi pas, abandonnons-nous à la trempette avec ces enfants
pour qui un simple coquillage prend des allures de véritable trésor....
Merci, l'artiste, de nous faire redécouvrir toute cette beauté
qui nous entoure et que nous ne prenons plus le temps de contempler.
Expos à la Pommerage du 17 mai au 1er juin 1997, du 6 au 14 mai
2000 et du 13 au 28 septembre 2004.
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