Peintures à l’huile et dessins de Martine
Rousseau,
Photographies de Claudia D.
C’est
en 1977 que Martine Rousseau se tourne définitivement vers
la pratique de l’art. Un passage à l’école
Martenot et à l’école des Arts de Braine-l’Alleud
lui permettront d’acquérir la technique du pastel,
de l’aquarelle, de l’acrylique…Elle devient
complètement autodidacte dès 1986. Titulaire de
nombreuses distinctions honorifiques en Belgique, elle en a également
récolté de très nombreuses à l’étranger.
Ses oeuvres se retrouvent dans nombre de collections privées
en Belgique, France, Allemagne, Canada, Floride, Israël,….
Qu’ils soient lascifs, abandonnés ou en mouvance,
les nus de Martine Rousseau sont avant tout le miroir de cet éternel
féminin, symbole de paix, tranquillité, chaleur…Ils
nous donnent une apaisante sensation de quiétude, et il
fait réellement bon poser son regard sur ces personnages
aux tons chauds. La sensualité est omniprésente
mais toujours retenue, jamais provocante.
Une belle invitation à nous laisser aller à ce rêve
verlainien, « étrange et pénétrant,
d’une femme inconnue que nous aimons et qui nous aime, qui
n’est chaque fois ni tout à fait la même, ni
tout à fait une autre, et nous aime, et nous comprend…
».
A l’heure où tout se perd et où le «
demain » est plus que jamais l’objet de certaines
appréhensions, la femme reste bien souvent l’unique
vase où verser notre idéalité, comme le soulignait
déjà Goethe.
C’est donc à un grand moment de bonheur que nous
invite Martine Rousseau…
Fille de Martine
Rousseau, Claudia D. (pseudonyme de Claudia Duchamps) poursuit
actuellement des études à l’INRACI (graduat
de photographie).
Depuis sa plus tendre enfance, elle a arpenté quantité
de disciplines artistiques, de la céramique en passant
par les arts plastiques et le stylisme, pour trouver finalement
son épanouissement dans la photographie. Sa recherche s’oriente
tout naturellement vers le mouvement : capter au coin des rues
la vie, transparence fantomatique, reflets d’un monde psychotique,
frénétique danse perpétuelle de l’être…
Expo
à la Pommerage en septembre 2002.