En
dehors de tout académisme, le parcours de Marcel Hubin
est avant tout solitaire. En véritable vagabond de l’heure
du temps, et en tâtonneur des âmes, il nous offre
une œuvre bâtarde mais intensément attachée
à nos tourments les plus profonds et à notre mémoire
collective.
L’œuvre de Marcel Hubin hésite entre peinture
et sculpture.
Se découvrant sous l’ombre de l’intemporel,
elle titille sans cesse nos frontières. Elle entraîne
le spectateur dans les méandres d’une sorte de passé
collectif et l’amène face à ses propres souvenirs.
C’est dans la consistance de ce passé, dans la matérialité
inattendue des couches du temps que s’insinue une familiarité
avec l’œuvre.
L’homme s’y inscrit en transparence, par ses signes,
ses empreintes, sa culture, ses désirs, son impossible
et insondable mystère. C’est l’intimité
perdue de l’existence que l’artiste nous murmure…
« En pénétrant dans un tableau-sculpture de
Marcel Hubin, nous nous enfonçons dans les pénombres
du passé. Nous foulons l’humus des forêts où
fermente l’entassement des saisons » (Jacques Henrard)
« Hubin, dans ses mises en boîtes, piège la
mémoire des choses comme un alchimiste délicat »
(Willy Lesur)
Marcel
Hubin fut honoré du 1er prix lors de la première
biennale « artistes en Wallonie » qui regroupait pas
moins de 112 artistes sélectionnés à Namur
en 1999. Les expositions se sont succédées depuis,
en Belgique bien sûr, mais aussi à Utrecht, La Haye,
Nice, Metz, Rome,… toujours avec un égal succès
sur tous les plans.
Expos
à la Pommerage en 1997, 1999 et 2002.