Chloé Coomans est née en 1976.
De 1992 à 1995, elle suit les cours de Promotion Sociale à l'Ecole des Arts de Braine-l'Alleud, et en 1994, elle termine l'Enseignement secondaire artistique à l'Athenée Royal de Rixensart. De 1994 à 1998, elle poursuit ses études dans l'Enseignement Supérieur à l'Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, section sculpture, et poursuit ensuite sa formation en sculpture à l'Académie des Beaux-Arts d'Ixelles (2001 et 2002).
Ellle a participé déjà à plusieurs expositions collectives, notamment en la salle Allende de l'U.L.B. (1997), sur le site de Tour et Taxis à Bruxelles (1997), au Festival International des Arts de Mouscron, où elle se voit auréolée du Prix du Public (1998), aux Randonnées d'artistes de Rixensart en juin 2000 et 2002, au Chemin d'Artistes de Glabais (2001) et au Salon de la Sculpture du Val Saint-Lambert (2001).
Elle a également à son actif plusieurs prestations dans l'enseignement et divers stages artistiques, notamment à la Ville et à l'Institut Bischoffsheim de Bruxelles, à la maison des jeunes de Louvain-la-Neuve, aux ateliers Lez-Arts de Genappe...
Fil de fer, pierre, polyester, verre ou bronze... : l'éventail des matériaux utilisés avec bonheur par Chloé Coomans est étonnamment varié eu égard à la jeunesse de sa carrière.
Nous apprécions particulièrement ses oeuvres de polyester et de verre, en forme de parallélépipèdes. Enfermés dans leur bulle transparente et baignés de lumières tantôt chaudes, tantôt froides (« Délicieuse lumière ! aurait dit R. Pombo, chaque rayon est la caresse d'un immense et long regard »), ses personnages sont à la fois figés dans la matière, et pourtant tellement vivants de par leur attitude d'ouverture, les mouvements de danse esquissés...
Nul ne peut, mieux que l'artiste elle-même, nous faire pénétrer au coeur de ces étranges oeuvres, froides de par le matériau utilisé et pourtant si chaleureuses sous la lumière et de par la quiétude, l'ouverture ou l'exubérance qui s'en dégagent : « le vide est au plein ce que la transparence est à l'ombre. L'impalpable de l'être prend corps dans le jeu de lumière, et la chaleur des formes creuse l'ombre portée. Corps de femmes, mains de mère, jeux d'enfants. Dans le ventre du cube, danse immobile et geste d'attente. Où irais-je ? ».
Exposition à la Pommerage du 13 au 21 décembre 2003.
