Née à Rome en décembre 1962, Serena Colombo quitte l’Italie à huit ans, avec son frère, pour accompagner sa mère en poste à Bruxelles. Elle fréquente l’Ecole Européenne jusqu’à la fin du cycle secondaire.
En 1980 elle rentre en Italie et s’inscrit à l’université en Philosophie d’abord, en Langues et Littérature ensuite. De retour en Belgique en 1987 pour suivre des cours à l’institut de peinture Van der Kelen-Logelain, elle apprend les techniques du trompe-l’œil, imitation de marbres et bois, patines. Elle commence à travailler dans la décoration.
De 1992 à 1996, elle est inscrite à l’Académie des Beaux-Arts pour suivre les ateliers de modèle vivant en dessin avec le professeur Patrick Pouillard.
En 1996, elle part au Brésil dans un milieu d’artistes peintres pour s’immerger dans la peinture.
Suite à ce voyage, de retour en Belgique en 1997, elle décide de s’éloigner de la décoration pour se dédier de façon plus concrète à la peinture. Elle adhère à l’atelier Las Meninas de Bruxelles.
En 1998, elle s’inscrit à l’Académie des Beaux-Arts à l’atelier de modèle vivant en section peinture. Elle y travaille avec le professeur Jacques Baurain dont l’enseignement sera déterminant pour son développement artistique.
En 1999 elle quitte l’atelier Las Meninas et adhère au groupe Acea de Barcelone. Pendant quelques années entre l’Italie et la Belgique, elle continue sa formation auprès de diverses Académies.
Actuellement, elle travaille dans un atelier qu’elle partage avec un autre peintre dans le coeur d’une petite ville médievale d’Italie.
Féminité, tendresse, amour maternel sont ses thèmes de prédilection. Les couleurs chaudes rappellent l’origine latine de cette artiste. Les techniques sont variées, mais parfaitement maîtrisées.
« Une saveur étrange se dégage de la vision de ses toiles, l’envie d’en faire partie, et d’être dans cette harmonie. Serena Colombo nous apprend que la tendresse est le meilleur moyen de communication. Qui mieux que la femme, dans ses multiples facettes saura rendre tant de beauté, de sensualité et de générosité. Réceptacle de la vie, elle est cette grâce qui donne son corps comme un refuge contre tous les tourments. Y a t’il plus doux que le regard d’une mère posé sur son enfant et celui d’une femme sur son amant. Son œuvre traduit une manière très douce de concevoir le quotidien. Ce paradis où tout n’est qu’amour, beauté et volupté est là comme une réalité ». (Souâd Lamarti)

Expo à la Pommerage du 2 au 17 juin 2001.